atelier de découpe et detransformation de viandes pour nos producteurs

Publié le par AMAP de Roanne


L’atelier de découpe et de transformation de viandes dans les Monts du Lyonnais...


bonsoir,

Lors du moment de discussion du dimanche après-midi à la fête du 7 juillet chez Marianne et Thierry Reynaud, il est donc prévu qu’on parle avec Christian Roqueirol de la possibilité de “nourrir l’humanité avec l’agriculture paysanne”.

 

Et dans la foulée, de plusieurs projets et actions en cours dans la Loire qui participent de l’agriculture paysanne.


Parmi ceux-ci, l’atelier de transformation de viandes dans les Monts du Lyonnais, dont Florent Chapelle nous avait parlé il y a deux ans (ce n’était alors qu’une idée) à la fête des Amap de septembre 2011 chez Florence et Michel Dumas à Chevrières.
(Nous avions parlé aussi de 3 autres projets qui sont tous aussi devenus réalité aujourd’hui : le GFA de Maclas pour la ferme aux mille fruits, De la Ferme au Quartier, la Maison de la semence de la Loire... - (voir <http://www.reseauxcitoyens-st-etienne.org/article.php3?id_article=2431>)
Florent chapelle avait présenté ce projet d’outil commun, adapté pour des paysans qui s’engagent dans la vente directe et notamment dans des partenariats genre AMAP, Alterconso ou de la Ferme au Quartier.

Aujourd’hui même, mercredi 17 avril 2013, une journée portes ouvertes a eu lieu dans l’équipement finalement installé à St-Christo en Jarez, pour présenter cet outil à des paysans et des artisans qui pourraient l’utiliser, voire s’impliquer dans la SARL qui le gère.

Le projet a connu bien des modifications...
Ce sont finalement 3 paysans - Florent Chapelle, Philippe Chorier et Maurice Carteron – qui se sont lancés.
Et c’est finalement une SARL (“Au pré de ma viande”), et non une CUMA, qui a été créée. Elle s’est installée à St-Christo en Jarez, donc, dans les locaux vastes (2 niveaux de 250 m2 chacun) et quasiment neufs d’une boucherie que la mairie de cette commune avait rachetés. La SARL a acheté le fonds et les matériels. Tout cela sans subvention publique...
Aujourd’hui, ça tourne, depuis septembre 2012. Dans cet atelier, il est possible de découper, de transformer, de conditionner les viandes – pour le moment : viandes de bovins, de porcs, et volailles. Un boucher a été embauché à 2/3 de temps.
Les trois fondateurs espèrent que d’autres paysans éleveurs, et des artisans, les rejoindront, car les capacités de cet outil sont importantes : plus de 100 tonnes (40 réalisées aujourd’hui), et bien sûr, il sera plus facile de payer le coût de l’équipement (prêt, loyer, charges, et salaire) avec une dizaine d’utilisateurs ou d’associés.
Mais d’ores et déjà ça tourne, et Florent Chapelle dit que c’est pour lui pas plus cher que précédemment, mais avec beaucoup plus de souplesse et un meilleur rendement.

Pour les éleveurs et artisans qui voudraient prendre contact :
Florent Chapelle 06 64 23 54 54 - florentchapelle@yahoo.fr


La question de l’abattoir...
Suite à la privatisation de l’abattoir de St-Etienne-La Talaudière (vendu en septembre 2009 par St-Etienne à Despinasse et Sicarev), c’est la galère pour les éleveurs qui font de la vente directe : il n’est plus possible d’y abattre les ovins et les porcs. C’est encore possible pour les bovins, par l’intermédiaire de La Bouchère, mais les tarifs augmentent : le développement des circuits courts ne fait pas partie des objectifs de Sicarev et Despinasse !...
Après bien des vicissitudes, un nouvel abattoir - l’APAB-Abattoir de proximité d’Andrézieux-Bouthéon - va être construit à Andrézieux-Bouthéon, pour les ovins et les porcs, et il devrait entrer en service fin 2013. Il est construit avec des subventions de différentes collectivités territoriales, et des fonds privés (bouchers et éleveurs, qui participeront à la société d’exploitation de l’équipement ; à laquelle participeront aussi les chambres d’agriculture, du commerce et de l’artisanat).

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